L’armée américaine envisage des troupes de plusieurs milliers de robots pour contrer la puissance chinoise

Face à la menace croissante de la Chine, l’armée américaine envisage de se doter d’une armée de robots tueurs et de drones autonomes. Ce projet, baptisé Replicator, vise à produire en masse des systèmes d’armes autonomes à un coût abordable. La Russie reste une menace, mais c’est bien la Chine qui constitue le défi majeur en matière de capacités militaires.

Une réponse à la menace chinoise

La Chine représente un défi de premier plan pour les États-Unis en termes de capacités militaires. Les États-Unis estiment qu’il est nécessaire de se mettre à niveau face à l’effet de masse de l’armée chinoise. Pour ce faire, ils envisagent de lever une vaste armée de robots autonomes. Le projet Replicator vise à travailler avec les industriels de la défense et de la technologie pour produire en grand volume des systèmes d’armes autonomes à un coût contenu. Ces systèmes seraient déployés dans toutes les branches de l’armée.

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La guerre menée par la Russie en Ukraine a montré que la technologie est prête et qu’elle est pertinente lors des combats. Les drones et les munitions rodeuses sont largement utilisés, tout comme les drones navals pour frapper la flotte russe en mer noire.

L’ère des robots de guerre approche

La secrétaire adjointe à la Défense américaine, Kathleen Hicks, a déclaré lors d’un discours que, dans les 18 à 24 mois, plusieurs milliers de systèmes autonomes, autrement dit des robots tueurs, seraient déployés. Avec cette armada, les États-Unis comptent sur l’effet psychologique d’une telle armée pour dissuader la Chine d’attaquer Taïwan.

Cependant, l’utilisation de ces robots tueurs totalement autonomes animés par des IA soulève des questions éthiques. Selon la secrétaire adjointe à la Défense, ces systèmes nécessiteront toujours l’autorisation formelle d’un humain pour engager leur cible et la détruire.

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Les autres pays qui misent sur les robots de guerre

Les États-Unis ne sont pas les seuls à envisager l’utilisation de ce type d’armes. D’autres pays, comme la Turquie, Israël, l’Australie et la Libye, ont également montré un intérêt pour les systèmes d’armes autonomes. Voici quelques exemples :

  • La Turquie a déjà déployé des drones armés en Syrie et en Libye.
  • Israël est connu pour son utilisation de drones dans ses opérations militaires.
  • L’Australie a annoncé en 2020 un investissement de 1,35 milliard de dollars australiens dans la cyber-sécurité et le développement de drones autonomes.
  • La Libye a également été le théâtre de l’utilisation de drones armés, notamment par les forces du maréchal Haftar.
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Il est clair que l’ère des robots de guerre s’approche à grands pas. Les implications éthiques et stratégiques de cette nouvelle forme de combat sont nombreuses et nécessitent une réflexion approfondie.

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