Le dernier week-end d’octobre marque traditionnellement le passage à l’heure d’hiver en France. Un changement qui suscite de nombreuses interrogations et débats chaque année. Quand aura-t-il lieu précisément ? Doit-on avancer ou reculer l’heure ? Quel est son impact sur notre sommeil ? Voici tout ce qu’il faut savoir.
Quand passons-nous à l’heure d’hiver ?
En France métropolitaine, le passage à l’heure d’hiver se fait généralement lors du dernier week-end d’octobre. Pour cette année 2023, il aura lieu dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 octobre. Ainsi, les réveils sonneront plus tard ce dimanche matin, offrant une heure de sommeil supplémentaire à ceux qui ont la chance de pouvoir en profiter.
Il est important de noter que tous les appareils électroniques, tels que les téléphones portables ou ordinateurs, passeront automatiquement à l’heure d’hiver. Cependant, n’oubliez pas de modifier l’heure sur les appareils à réglage manuel.
Doit-on avancer ou reculer l’heure ?
La question revient chaque année et suscite souvent des interrogations : doit-on avancer ou reculer l’heure ? Pour le passage à l’heure d’hiver, c’est simple : à 3h du matin, nous reculons d’une heure. Il sera donc 2h du matin. Ce changement offre donc une heure supplémentaire dans la journée… et 60 minutes supplémentaires de sommeil pour les couche-tard.
Un changement qui ne concerne pas tout le monde
Il est important de préciser que l’ensemble du pays n’applique pas le passage à l’heure d’hiver. En effet, les Outre-mer ne sont pas concernées par ce changement. Cela a cependant des conséquences sur le décalage horaire entre la Métropole et les territoires ultramarins. Par exemple :
- L’Île de la Réunion comptera 3 heures de décalage, au lieu de 2.
- La Guyane française n’aura plus que 4 heures de retard, à la place de 5 habituellement.
Pourquoi ce changement d’heure ?
Le changement d’heure a été instauré pour la première fois en 1916 pour des raisons économiques. Il a ensuite été abandonné, puis réinstauré en France en 1976 à la suite du choc pétrolier de 1973. L’objectif initial était d’utiliser davantage la lumière naturelle afin de réaliser des économies d’énergie.
Une baisse de consommation de l’éclairage confirmée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) grâce au passage à l’heure d’hiver. Cependant, les effets positifs sont de plus en plus faibles.
En mars 2019, les eurodéputés ont voté pour la suppression du changement d’heure saisonnier. Mais sa fin programmée a été «ajournée en raison notamment de la crise sanitaire de la Covid-19», précise le site gouvernemental Service Public.